Lutte contre l’antitsiganisme
L’ANGVC agit au quotidien pour combattre les préjugés, les discriminations et le racisme antitsigane.
Ses actions combinent veille, sensibilisation, production de ressources et travail mémoriel.
Axes principaux :
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Analyse et suivi des représentations médiatiques : en 2025, l’association étend son étude aux contenus télévisuels, en partenariat avec l’ARCOM et La Chance, pour la diversité dans les médias ;
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Organisation d’ateliers dans les écoles de journalisme et publication d’un rapport annuel sur les médias ;
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Valorisation de la mémoire de l’internement des Nomades : commémorations locales, production de contenus pédagogiques, accompagnement du projet de mémorial de Montreuil-Bellay ;
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Participation aux dynamiques collectives pour la justice mémorielle et les réparations.
Ces projets visent à transformer les représentations sociales et à inscrire la mémoire des persécutions dans la conscience nationale.
Qu’est-ce que l’antitsiganisme ?
L’antitsiganisme est le racisme spécifique contre les Rroms, les Sinté, les Gitans, les Voyageurs et autres personnes qui sont stigmatisées en tant que «tsiganes» ou «gens du voyage» dans l’imaginaire public.
Bien que le terme connaisse une reconnaissance institutionnelle toujours plus grande, il n’existe pas encore une compréhension commune de sa nature et de ses implications.
« Antitsiganisme » est souvent utilisé en un sens restreint pour désigner des comportements anti-roms ou l’expression de stéréotypes négatifs dans la sphère publique ou encore des discours haineux. Cependant, l’antitsiganisme donne lieu à un spectre bien plus large d’expressions et de pratiques discriminatoires, y compris beaucoup de manifestations implicites ou latentes.
L’antitsiganisme n’est pas seulement lié à ce qui est dit, mais aussi à ce qui est fait et à ce qui n’est pas fait. Pour reconnaître son réel impact, une compréhension plus précise du phénomène est cruciale.